Compte rendu des activités de janvier à Octobre 2024
Véronique Bellanger, Septembre 2024
Un big bug informatique et l’historique de nos activités n’a pu être diffusé trimestriellement comme à l’habitude. Mais tout est rentré dans l’ordre, alors le moment est venu de regarder dans le rétroviseur pour nous rappeler nos aventures de l’année 2024 de Janvier à Octobre. Alors, voici quelques-unes de nos activités, parmi la cinquantaine depuis le mois de Janvier.
L’année a encore débuté en selle dans Paris la nuit. La féérie des lumières, la magie des musiques au coin des rues mêlées à la misère de tous ces gens paumés faisant la queue pour espérer boire un bol de soupe devant la mairie en fête… Nous sommes plongés au cœur des contraires, nous en sommes conscients. Retour par le bois de Vincennes où, jadis, existait une université de tous les possibles : Fréquentée par les jeunes de familles favorisées, elle l’était aussi par des d'étudiants venus de toute la planète. Tous peuvent avoir accès à la culture, à un diplôme universitaire, même sans être titulaire du bac. Les professeurs, dont beaucoup ont laissé leur nom dans l’histoire (Michel Foucault, Robert Lienhart, Gilles Deleuze et bien d’autres) enseignent là, assis au milieu d’étudiants avides de savoir. Parmi ces étudiants, des membres du personnel chargés de l’accueil, de l’entretien, de la vie étudiante. Plusieurs ont témoigné avoir eu la possibilité, un diplôme universitaire en poche, de faire ensuite de belles carrières. Mais voilà, une jeunesse cultivée, ouverte sur le monde, capable de décloisonner ses connaissances, ça gène nos dirigeants. Alors, au mois d’août 1980, après 12 années d’existence, « Vincennes » devient « l’université perdue », détruite, rasée, ne laissant aucune trace. Après plusieurs recherches, nous avons pu localiser ce lieu sacré perdu au milieu du bois. C’est cette nuit de Janvier que nous avons choisie pour le faire découvrir aux 12 participants du traditionnel « Paris la nuit ». Retour à notre « Q.G. » pour un repas, des chants, des danses : soirée toujours aussi magique.
Cette année, la météo est dure pour les cyclistes : beaucoup de pluie, du vent, du froid. Mais il faut accepter. Nous explorons la « Végétale », un aménagement en cours depuis Créteil qui, nous conduit à l’entrée du « chemin des roses ». Retour par la forêt Notre-Dame, toujours aussi belle et mystérieuse, déserte au milieu de cet hiver rigoureux.
Bien entendu, étape resto dans le quartier Chinois à la veille du nouvel an, année du dragon,« Noblesse, succès, pouvoir ».
Acheter quelques fruits et légumes au marché Aligre, chargé d’histoire et toujours coloré, est un petit bonheur que nous savourons deux à trois fois dans l’année. Courte promenade en cette fin d’hiver, nous faisant espérer un Printemps plus serein.Voici le Printemps et une nouvelle rando : « Les ponts de Paris ».
Sur le pont, on est rarement tout à fait arrêté, on marche, on passe. Du pont, on voit la ville, mais il n’est pas la ville. Ici, pas de rues, de commerces, de stationnement de véhicules, pas de parcs, pas de jardin. En ville, sous nos pieds, les pavés, sous les pavés, la plage … Ici, sous nos pieds pas de pavés, pas de plage, mais le Fleuve. « Sous les ponts de Paris, coule la Seine… ». Le pont, c’est ce qui relie les hommes, il permet de flâner, il est le symbole d’union. Et lorsque l’on passe sur un pont routier ou autoroutier, souvent on ne voit pas sa beauté, mais d’autres la voient. Chez les bâtisseurs on dit « Les ponts sont faits pour les bergers ». Une rando d’une trentaine de kilomètres pour raconter la petite et la grande histoire des ponts de Paris, du pont National au pont Alexandre III en passant par le pont Neuf, le pont des Arts où, dit-on, des trésors perdus sont cachés dans les profondeurs de la Seine, le pont Marie sous lequel les amoureux doivent s’embrasser en faisant un vœu, le pont d’Arcole par lequel les premiers chars de la 2ème division du général Leclerc sont entrés à Paris en Août 1944.… - Cette rando facile est ouverte à Tous, y compris les non-adhérents.Après un partenariat avec l’école de chiropractie d’Ivry, dont un élève de dernière année est venu nous faire une présentation suivie d’échange autour d’un déjeuner, nous organisons un mini-forum avec un autre « partenaire » Bobiclou, négociant de vélos de Vincennes.
Chacun fait de son mieux pour mettre ses activités en valeur auprès des visiteurs, malheureusement peu nombreux en ce début des vacances de Printemps.Et voici notre première rando de l’année en Province : la Champagne.
Nous posons nos valises dans les environs d’Épernay. En cette fin du mois d’Avril, la nature est bien réveillée, la météo nous sourit. Nous roulons en direction de Châlons en longeant le canal de la Marne. Passant par Bisseuil, Mareuil, puis étape à Aÿ où un vigneron nous accueille pour une visite rien que pour nous. Après avoir dégusté quelques verres de sa production, nous remontons en selle pour regagner notre hôtel. Le lendemain, nous parcourons les 30 Km qui nous conduisent à Dormans, ville chargée de l’histoire de la grande guerre. La troisième journée, après avoir chargé les vélos dans la camionnette, nous partons en voiture à la découverte de la montagne de Reims, très difficiles d’accès à vélo. Première étape, Hautvillers sur les terres de dom Pérignon, puis visite de la célèbre et impressionnante cave aux coquillages à Fleury la Rivière. Sur la route du retour, nous saluons la mémoire du pape Urbain II, initiateur de la première croisade. Ce petit voyage de Printemps, très bénéfique sera à refaire l’année prochaine.Une longue rando en forêt de Ferrières pour le traditionnel muguet, suivie peu de temps après, d’une courte sortie au parc du Tremblay, clôturée par un modeste et chaleureux repas au restaurant d’insertion au jardin tropical du bois de Vincennes. Lieu magique chargé d’histoire où l’on peut flâner sans modération.
Deux mois et une quinzaine de randos plus tard, nous partons pour une autre belle aventure en itinérant sur les bords de la Loire, le fleuve des Rois que nous aimons tant. Nous quittons Orléans à vélo par une belle matinée du mois de Juin pour remonter le fleuve. A l’entrée de Jargeau, sa foire aux châts, son andouillette et sa confrérie des chevaliers du goûte-andouille, nous sommes accueillis par Jeanne d’Arc. Jeanne, toujours Elle dont nous racontons l’épopée en Loiret au quinzième siècle. Quelques tours de roues nous conduisent ensuite dans le parc majestueux de Châteauneuf sur Loire. Nous cheminons sur l’allée des rhododendrons, l’allée des azalées, des magnolias géants puis des tulipiers. Puis, un joli petit chemin le long du fleuve nous amène à Germigny et son oratoire carolingien. Première côte de la journée et c’est le « village des boîtes aux lettres » mondialement connu par son nombre impressionnant de boites savamment décorées par les habitants. On en fait le tour, sans oublier les photos souvenirs que nous ne manquerons pas de commenter à notre retour aux amis restés à la maison. Le terme de notre première étape, après une soixantaine de Km nous conduit à Saint-Benoît où vivent 38 moines Bénédictins. Certains d’entre nous assistent à l’office chanté, d’autres en profitent pour flâner dans le village. Et après un délicieux repas préparé par notre hôte, chacun a hâte de récupérer car demain la journée sera intense : une soixantaine de Km avec beaucoup de côtes. Des paysages de cartes postales, Sully, Saint-Gondon, Gien, Saint Martin, Saint Brisson nous conduisent à Briare où le pont canal a été construit en même temps que la tour Eiffel par 2000 hommes. On ne se lasse pas d’admirer cette œuvre, ses piles en béton, son tablier en éléments métalliques assemblés par cinq millions de rivets. Une visite studieuse du musée et ce chef d’œuvre n’a plus aucun secret pour nous. Le lendemain, nous passons la journée chez Alain, « grand prêtre » des bols chantants qui nous initie à son art. C’est chez notre amie Catherine que nous dînons le soir de la fête de la musique où certains pourront même danser avec un groupe folklorique qui passait par là. Le voyage s’achève Samedi à Montargis, sous une pluie battante, via Rogny les sept écluses, paysage à couper le souffle.
Un repas entre amis à la fin de la saison puis la trêve estivale qui s’achèvera par notre présence au forum des associations sportives.
C’est sur le site des usines Menier que nous participons à la journée du patrimoine avant le troisième séjour de l’année.
Le lac du DER, c’est toujours pour nous un enchantement. Son histoire, ses oiseaux, sa beauté en font un lieu magique d’où ne revenons jamais insensibles. Visite de l’église de Champaubert, ouverte exceptionnellement et spécialement pour nous, rien que pour nous, le Hara et les statues de bronze de Montier, le cimetière de Giffaumont, l’observatoire et le musée du lac, le moment passé avec notre ami Antoine ornithologue. La migration de dizaines de milliers d’oiseaux dont les grues majestueuses que l’on compte chaque jour d’Octobre à Décembre et dont on savoure la « levée » chaque matin. Une centaine de Km à vélo, des images plein la tête, des étoiles dans les yeux, nous avons hâte d’y revenir. Le mois d’Octobre s’achève par une rando complètement déjantée sur fond de couscous à Pontcarré.
A très vite pour les activités de Novembre et DécembreVéronique et l’équipe d’organisateurs